Bruno Couly

Reporters d'Espoirs: les bonnes nouvelles ont un prix

Merci à Karine de m'avoir fait découvrir cette initiative créée en 2003 par 4 journalistes et soutenue par de grands partenaires.

Reporters d'Espoirs a pour objectif de promouvoir l'information positive, ce qui n'est pas tâche facile, en mettant en valeur des actions concrètes qui répondent positivement à des problèmes. Pour ma part je n'hésite pas à leur faire part de tous mes encouragements. Nous autres, blogueurs, éditeurs d'information à nos heures perdues, animateurs de débats ou de discussions blogosphériques, ce serait peut-être pas mal de promouvoir un peu cette initiative: à vous de voir...

Les convictions de Reporters d'Espoirs :

• qu'il existe des réponses aux grands enjeux de l'humanité.
• que le grand public attend des informations qui répondent à ses préoccupations et qui l'aident à s'impliquer.
• que chacun, à sa mesure, peut être acteur et jouer un rôle déterminant
  pour le monde.
• Qu'il ne faut pas seulement dénoncer les dérives,mais aussi médiatiser les initiatives
• que l'on peut-être enthousiaste et "positif" sans être naïf.

Je publie également ci-dessous la présentation de Reporters d'Espoirs telle que présentée sur leur site:

"LES FRANCAIS VIVENT L'INFO COMME UNE SOUFRANCE"
d'après une étude du Débat de l'Observatoire Public, publiée dans Le Monde du 27 Novembre 2001.

Nous vivons souvent les problèmes soulevés par l'actualité avec un sentiment d'impuissance. Or, les réponses à leur apporter existent déjà en germe, un peu partout dans le monde.
Certains journalistes savent détecter ces solutions, ces sources d'espoir, ces initiatives. Leurs articles et leurs reportages nous incitent à devenir acteurs à notre tour.

C'est cette volonté et le talent de ces journalistes que Reporters d'Espoirs souhaite valoriser. C'est de ce constat qu'est né le Prix Reporters d'Espoirs, organisé avec la Fondation de France en partenariat avec BearingPoint, MMA et StoraEnso.

Ce prix récompense les journalistes qui médiatisent les réponses concrètes, face aux enjeux actuels.

Capital IT: à ne pas rater

Si vous cherchez des fonds pour développer votre business, Capital IT est sans doute votre meilleur prochain rendez-vous: les investisseurs y sont présents, si votre projet est  sélectionné, vous obtenez déjà une certaine caution, bref, en 2005, au moment où les investisseurs attendent de bons business plans, je crois qu'il faut profiter de cette belle manifestation.

Je connais bien cette manifestation pour y avoir participé avec un certain succès. Si vous recherchez des fonds, allez-y, mais attention, vous allez devoir faire un vrai road-show et ne sous-estimez pas la préparation d'un tel exercice; à partir de maintenant, footing tous les matins, révision des tables de multiplication, alimentation équilibrée, révision des règles du business loto et cours de théatre pour une parfaite expression en public. Le reste c'est votre business et dans ce domaine personne n'est plus enthousiaste que vous !

Clôture des candidatures : 17 février 2005

Oséo: bravo pour cette initiative

Découvert en lisant le blog de Patricia Boaglio, la naissance d'Oséo qui regroupe les compétences et les savoir-faire de la BDPME (et de sa filiale Sofaris), de l’Anvar et de l’Agence des PME: beaucoup d'infos et surtout l'efficacité de ces structures que j'ai eu l'occasion de tester est mieux mise en évidence. A consulter.

Je reprends une société, avec un LBO: épisode 11

Un long fleuve tranquille…

Après quelques temps d’absence, ma saga LBO reprend avec son lot de satisfactions et de désillusions…

14 décembre 2004 : il y a un déjà mois que j’ai obtenu le Go de mon investisseur et pourtant l’aventure LBOesque ne s’est pas poursuivie par une navigation  sur un long fleuve tranquille.

Aujourd’hui, 11 janvier 2005, je vous affirme que la principale qualité nécessaire pour réaliser un montage de reprise de type LBO est la ténacité : long, que c’est long ! Cela fait  plus de trois mois que je suis sur cette affaire et je pense que 3 autres mois me séparent encore du closing. Six mois, ce sera dans la moyenne du temps nécessaire pour boucler ce genre d’opération.

14 décembre 2004 : Go de mon premier investisseur sur la base de mon business plan, d’une valorisation, d’un calendrier et de clauses habituelles de type garantie d’actif et de passif du cédant, etc … La valorisation est dans la fourchette de prix attendue par le cédant, nous devrions donc être dans la short list des repreneurs que retiendra le cédant.

24 décembre 2004, 10h : confiant, je remets ma lettre d’intention au cédant. Cette lettre lui demande de m’accorder l’exclusivité de la négociation de cession par retour. Il est satisfait de la valorisation mais, « au pied du mur », il hésite. Je suis en peu, beaucoup surpris. Le cédant s’interroge  sur sa décision de vente de sa société ; il se demande si, finalement, il ne devrait pas continuer à percevoir chaque année de très confortables dividendes tout en recrutant un directeur général qui lui permettrait de prendre un peu de recul. Je suis un peu ébranlé mais, d’après mon investisseur, conformément aux statistiques dans les affaires de cession, c’est un « syndrome » classique chez les cédants.

Le cédant part en vacances pendant les fêtes et me donnera sa réponse à son retour, l’année prochaine, c’est à dire le 4 janvier 2005 : vendra-t-il toujours et, dans l’affirmative, ma proposition l’emportera-t-elle ?

4 janvier 2005 : je reçois des vœux de toute part, j’envoie également les miens et j’attends que l’un de ceux que je me souhaite vivement pour 2005 se manifeste. 18h, le cédant me joint sur mon portable : il confirme sa volonté de vente et retient ma proposition, face à deux autres repreneurs. Il veut négocier le projet de garantie d’actif et de passif présenté dans la lettre d’intention.

10 janvier 2005, 12h30 : un déjeuner rapide avec le cédant et nous signons la lettre après quelques jours de négociation sans problèmes majeurs. J’ai gagné l’exclusivité de la négociation et surtout un peu de sérénité.

Parallèlement, je rencontrais le 4 janvier, le deuxième investisseur qui doit rejoindre le tour de table : je lui présente le projet de LBO ainsi que les conditions de la reprise que nous avons déterminées avec le premier investisseur ; réponse définitive de sa part, le 25 janvier prochain, après rencontre avec le cédant, réunions de travail et comité d’investissement.

Cette reprise est loin d’être un long fleuve tranquille, mais dans l’ensemble, tout est bien orienté : pourvu que ça dure !!

Suite au prochain épisode, le 26 janvier 2005.

Dans le prochain épisode, vous découvrirez la réponse du deuxième investisseur, je vous ferais part de la négociation du protocole de reprise qui est en cours de rédaction, et du dossier de demande de prêt bancaire, nécessaire pour boucler le LBO…