Avec laccès à la publicité pour la grande distribution sur les futures télévisions locales et leur évolution rapide en TNT, la France est en train de se réveiller et douvrir son PAF local à la télévision analogique. Cette ouverture est déjà un événement majeur mais à nen pas douter, au delà de lécriture dune nouvelle page dans lévolution des médias locaux, cest lémergence du numérique local qui est en train de sengager. Je suis même persuadé que ces prochains acteurs du numérique local seront de formidables moteurs pour léconomie numérique de notre pays ; Contraints à multiplier les sources de revenus pour leur média local, ces nouveaux acteurs locaux vont innover pour proposer de nouvelles applications du numérique en local avec de sérieuses contraintes économiques, ils vont dynamiser les économies numériques locales en nouant des partenariats avec des sociétés locales et seront les premiers à évangéliser nos populations par des actions de proximité.
Cest sûr la dynamique du numérique local est en marche. Souhaitons que que le pouvoir politique local ne lentrave pas !
Bravo à Jacques Rosselin qui après le succès Courrier International, a créé Canal Web
2 ans trop tôt, et qui revient en force pour déployer sur le territoire français son projet Antennes Locales, une syndication (un réseau ?) de télévisions locales. Cet homme est visionnaire, il jouera demain dans la cour des grands du numérique en passant par le local analogique.
Le projet de Jacques Rosselin est ambitieux et illustre, jen suis sûr, le dynamisme qui se jouera prochainement sur le terrain de léconomie numérique.
ARTICLE PARUS SUR LES ECHOS 5/04/04
Presse régionale, groupes audiovisuels et associations locales se concurrencent pour les télévisions locales. Les auditions de tous les candidats devraient avoir lieu en juin pour des décisions à l'été ou à la rentrée.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a publié la liste des candidats à une fréquence de télévision locale dans les villes de Marseille, Montpellier et Nîmes, de laquelle trois types se dégagent. Il y a les organisations associatives (Marseille TV Fraternité, Télé Gazelle, TV Asso, Association pour le développement de la télévision locale de Montpellier et Télé Miroir Société à Nîmes), plus ou moins soutenues par les collectivités locales. Viennent ensuite les groupes de presse régionaux qui veulent marier leur activité avec la télévision locale pour mieux toucher les annonceurs du cru, notamment la grande distribution. Dans cette catégorie se trouvent Midi libre (Groupe Le Monde), à Montpellier, ou La Provence, à Marseille, qui serait actionnaire minoritaire au sein du projet TV7 Marseille, dirigé par la Caisse d'Epargne Provence-Alpes-Corse et le groupe AB.
On trouve aussi dans les projets TeleMarseille et TeleMontpellier, le groupe France-Antilles Comareg associé à Jacques Rosselin. Grâce à son réseau national de journaux d'annonces gratuits, la Comareg connaît parfaitement les marchés publicitaires locaux.
Nouveaux appels à candidatures
Enfin, les groupes audiovisuels tentent de constituer des réseaux de télévisions locales. NRJ, qui aimerait appliquer à la télévision locale la formule radio, est candidat à Marseille (7L Marseille) et Montpellier (7L Montpellier). Le groupe de télévision AB est le seul en lice dans les trois villes. Pathé est en course, via sa chaîne Télé Monte Carlo, à Montpellier. Les auditions de tous les candidats devraient avoir lieu en juin pour des décisions à l'été ou à la rentrée. Après cette première vague d'appels à candidatures, le CSA en lancera une nouvelle pour les villes du Mans, d'Orléans et de Tours à la fin mai. Une troisième vague, fin août, concernera la ville d'Angers et le département de la Dordogne.
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